Breadcrumb trail

L'Ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels rencontre la conseillère principale en matière d'aide aux victimes auprès du gouvernement de la Nouvelle-Zélande

Les 27 et 28 septembre 2023, l'Ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels, le Dr Benjamin Roebuck, a accueilli la Dre Kim McGregor, conseillère principale en matière d'aide aux victimes auprès du gouvernement de la Nouvelle-Zélande, lors du voyage de cette dernière au Canada. Ils ont discuté des similitudes et des différences dans la législation et la politique en matière de droits des victimes dans les deux pays, en mettant l'accent sur la résolution de problèmes et l'innovation.

Le Dr Roebuck et son équipe ont organisé quatre tables rondes avec des intervenants clés du gouvernement fédéral et des organismes communautaires. La Dre   McGregor a souligné à quel point les défis auxquels sont confrontés le Canada et la Nouvelle-Zélande sont étonnamment similaires, faisant état de la nécessité d’une plus grande sensibilisation aux droits des victimes et la collaboration internationale. Lors de la première table ronde, le personnel du Bureau de l'ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels (BOFVAC) et la conseillère néo-zélandaise ont discuté des lacunes dans les données sur la mise en œuvre des droits des victimes, la surreprésentation des peuples autochtones comme victimes d'actes criminels et la nécessité d'informer les victimes de leurs droits d'une manière équivalente à ce que l’on fait pour un accusé. Il a été convenu que les droits des victimes en sont encore au stade du développement et nécessitent davantage d’investissements de la part des gouvernements.

Photo des participants de la rencontre La deuxième table ronde a réuni des collègues du Centre de la politique concernant les victimes (CPCV) de Justice Canada et du Bureau national pour les victimes d’actes criminels (BNVAC) de Sécurité publique Canada. Ils ont décrit l'élaboration de la Stratégie fédérale d'aide aux victimes, y compris les investissements récents dans le Fonds d'aide aux victimes, un nouveau financement pour les Unités de liaison pour l’information à l’intention des familles (ULIF) pour soutenir les familles des Autochtones disparus et assassinés, et des brochures d'information disponibles via le BNVAC et en 21 langues. La Dre McGregor a décrit l'évolution des droits des victimes en Nouvelle-Zélande, notamment la nomination d'une ministre chargée de la prévention de la violence familiale et sexuelle.

Photo des participants de la deuxième table ronde

La troisième table ronde regroupait des chefs de file fédéraux en matière de services et de politiques aux victimes, notamment des représentants de Femmes et Égalité des genres Canada , la Commission des libérations conditionnelles Canada , Service correctionnel Canada et la représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie . Ces discussions ont souligné le rôle que joue l'intersectionnalité dans la victimisation, les liens entre la violence fondée sur le genre et les crimes haineux, ainsi que la manière dont le racisme ancré dans le système de justice pénale peut rendre les victimes issues de groupes minoritaires moins susceptibles d'accéder aux services d'aide aux victimes. La Dre McGregor a décrit Te Aorerekura, la stratégie nationale de la Nouvelle-Zélande pour éliminer la violence familiale et la violence sexuelle, et a mis l’accent sur le rôle essentiel que joue le logement dans la sécurité des femmes. Le groupe a également discuté des outils utilisés dans les deux pays pour informer les victimes d'actes criminels des mesures correctionnelles et de la libération conditionnelle.

Photo des participants de la troisième table ronde

La dernière table ronde a réuni des organismes communautaires qui soutiennent les victimes et les survivants d'actes criminels. Le Centre canadien de ressources pour les victimes de crimes , les Services aux victimes d’Ottawa, Hébergement femmes Canada et Les mères contre l'alcool au volant ont tous partagé leurs expériences directes à titre d’intervenants de première ligne. Les organismes communautaires ont souligné l’importance du bien-être de leurs travailleurs de soutien ainsi que les défis et les obstacles auxquels leurs organismes sont confrontés en raison d’un manque chronique de ressources, en dépit du fait qu’il s’agit de services essentiels.

Photo des participants de la quatrième table ronde

Ces deux jours de rencontres témoignent des engagements de l’Ombudsman à renforcer les droits des victimes et leur accès aux services, ainsi qu’à promouvoir les meilleures pratiques grâce à l’échange de connaissances entre le gouvernement et les organismes communautaires. Le BOFVAC continuera de travailler avec des gens de partout au Canada et ailleurs dans le monde afin d’assurer que les victimes et les survivants d'actes criminels aient accès à des services tenant compte des traumatismes et que leurs divers besoins sont reflétés dans les politiques et les lois.

Merci, Dre McGregor d'avoir si généreusement partagé votre expertise.