Bureau de l'ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels
This video requires the latest Flash player. Get Flash here.
Le Canada...
À l'échelle internationale, il jouit d'une réputation enviable. Notre pays est en effet l'un des meilleurs au monde.
Les Canadiens, quant à eux, sont reconnus pour leur ouverture d'esprit et pour leurs valeurs, c'est-à-dire le respect, l'équité et la dignité.
Les droits et libertés qui nous distinguent comme nation sont le fidèle reflet de notre spécificité.
Nous tenons souvent ces droits et libertés pour acquis. Puis, survient un acte criminel qui fait tout basculer.
En un instant, nous pouvons tous devenir une victime.
Une épreuve bouleversante peut nous laisser abasourdis, fâchés, effrayés, voire perdus.
Au lendemain d'un crime, et même après le procès de leur agresseur, de nombreuses victimes continuent de se sentir seules et isolées pendant qu'elles tentent de composer avec l'ampleur de leurs pertes personnelles et cherchent à comprendre ce qui leur est arrivé et pourquoi.
Une expérience traumatisante peut changer une vie à jamais. Beaucoup sentent que leur sécurité est compromise. Et lorsque leur agresseur est remis en liberté ou libéré sous condition, leurs blessures sont ravivées.
Mais nous vivons au Canada, une nation où les victimes doivent bénéficier des mêmes droits, de la même sécurité et du même bien-être que quiconque. Un pays où ces droits doivent constituer une priorité nationale. C'est là que nous intervenons.
Nous sommes le Bureau de l'ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels. Nous avons l'honneur de travailler directement avec les victimes, pourtraiter leurs plaintes, les informer sur leurs droits, les diriger vers les programmes et services appropriés, déterminer les problèmes, sensibiliser les législateurs et renseigner les décideurs politiques.
Nos mots d'ordre : Respect... Équité… Confidentialité... Soutien... Accès.
Par notre travail, nous donnons une voix aux victimes.
Nous collaborons avec le gouvernement fédéral pour rapprocher les gens et les systèmes afin d'apporter des changements qui donneront aux victimes leur juste place dans les systèmes correctionnels et de mise en liberté sous condition.
Depuis sa création en 2007, le Bureau de l'ombudsman a appris beaucoup de choses, en particulier grâce à ses relations directes avec les victimes d'actes criminels.
Il est maintenant temps de tirer profit de ces apprentissages et d'opérer un changement positif afin de remanier les droits des victimes et de créer avec diligence les outils et les processus qui les appuieront dans leur cheminement.
Comment faire?
En modifiant notre système pour que les victimes d'actes criminels puissent participer pleinement au processus,
y contribuer de façon significative et bénéficier de tous leurs droits à un traitement juste et équitable.
Nous devons d'abord aider les victimes à accéder à plus de renseignements, de façon automatique, sécuritaire et exhaustive, notamment sur le transfèrement des détenus, le statut des dossiers d'expulsion, les progrès des agresseurs et sur tout autre sujet important.
Ensuite, nous devons offrir un soutien tangible : doubler la suramende compensatoire fédérale et la rendre obligatoire, et soulager les victimes du fardeau d'avoir à se battre pour obtenir les dédommagements accordés par ordonnance, et ce, en développant de nouvelles méthodes de recouvrement.
Enfin, nous nous engageons à aider les victimes à participer de façon significative au processus de justice pénale :
Voilà nos engagements.
Au nom de tous les Canadiens, nous travaillerons à la mise en œuvre de ces changements.
Ensemble, nous changerons vraiment les choses au Canada, unis derrière nos proches, nos amis et nos voisins victimes d'actes criminels.
Ensemble, nous ferons en sorte que ceux qui sont demeurés dans l'ombre s'affirment dans un environnement de respect et de sécurité.
Ensemble, nous réorienterons la conversation.
Parlons de la façon dont nous pouvons améliorer le Canada, par notre engagement envers les victimes d'actes criminels.