BOFVAC - Une voix pour les victimes
« Merci encore de la diligence dont vous avez fait preuve et du suivi que vous avez effectué à l'égard de cette question. Les victimes apprécient beaucoup lorsqu'on leur permet de se faire entendre dans une situation par ailleurs chaotique. » – un client du BOFVAC
Mandat
Le Bureau de l’ombudsman fédéral des victimes d’actes criminels (BOVFAC) a été créé en 2007 pour venir en aide aux victimes d’actes criminels et à leur famille. Il leur offre une aide directe, il traite leurs plaintes et il s’assure que le gouvernement fédéral s’acquitte de ses responsabilités à leur égard.
Le mandat du BOFVAC porte exclusivement sur des questions de compétence fédérale et consiste notamment :
- à favoriser l’accès des victimes aux programmes et aux services fédéraux existants qui leur sont destinés;
- à traiter les plaintes des victimes concernant le non-respect des dispositions de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, qui s’appliquent aux victimes d’actes criminels perpétrés par des délinquants sous responsabilité fédérale;
- à sensibiliser les responsables de l’élaboration des politiques et le personnel du système de justice pénale aux besoins et aux préoccupations des victimes, ainsi qu’aux lois qui visent à les aider et, entre autres, à promouvoir les principes énoncés dans la Déclaration canadienne des principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalité dans les domaines de compétence fédérale;
- à cerner et à examiner les questions nouvelles et systémiques, y compris celles liées aux programmes et aux services offerts ou administrés par le ministère de la Justice ou le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile, qui ont une incidence négative sur les victimes d’actes criminels;
- à faciliter l’accès des victimes aux programmes et aux services fédéraux existants en leur fournissant des renseignements et des services d’aiguillage.
Intervention directe auprès des victimes
Le BOFVAC aide les victimes de deux façons :
- Individuellement, en aidant directement des victimes tous les jours, en répondant à leurs questions et en traitant leurs plaintes. Les victimes peuvent communiquer directement avec le Bureau en s’adressant à son service téléphonique sans frais d’aide aux victimes pour parler à un agent d’examen des plaintes bilingue, ou encore par téléscripteur, par courriel, par télécopieur ou par la poste.
- Collectivement, en étudiant des dossiers importants et en faisant des recommandations au gouvernement fédéral sur les modifications à apporter à ses lois et à ses politiques, afin de mieux soutenir les victimes d’actes criminels. Au bout du compte, les modifications globales apportées à l’échelle nationale aident toutes les victimes d’actes criminels au Canada.
« Je vous remercie sincèrement pour toutes vos suggestions. Je suis content d'avoir pu obtenir de l'aide pour ce problème. » – un client du BOFVAC
Le BOFVAC traite les demandes de renseignements et les plaintes des victimes au cas par cas. Si les préoccupations d’une victime ne relèvent pas du mandat du Bureau, l’agent d’examen des plaintes lui communique le nom et les coordonnées des organismes les mieux placés pour l’aider.
Dans tous les autres cas, le personnel du BOFVAC travaille en étroite collaboration avec la victime pour essayer de trouver des solutions réalistes et efficaces. Le BOFVAC suit un processus établi pour chaque plainte qu’il reçoit, comme le montre le diagramme 1.
Diagramme 1 : Processus de gestion des cas du BOFVAC

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Au cours de l’exercice 2012-2013, le nombre de Canadiens ayant communiqué avec le Bureau a encore augmenté (+10 %) par rapport à l’année précédente.
Comme le montre le diagramme 2, la grande majorité de ces appels provenaient directement de victimes et de leur famille.
Diagramme 2 : Dossiers ouverts entre le 1er avril 2012 et le 31 mars 2013, selon la catégorie de personnes


Correction : Veuillez noter qu’un diagramme du rapport annuel 2011-2012 du BOFVAC indiquait que le nombre de tiers ayant communiqué avec le Bureau était de 84. Cependant, ce nombre était incorrect. Le nombre de tiers ayant communiqué avec le Bureau en 2011-2012 était plutôt de 117.
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Les demandes de renseignements demeurent la principale raison pour laquelle les gens communiquent avec le BOFVAC. Cela en dit long sur la complexité du système de justice pénale et sur l’importance de l’aide et des renvois fournis par le BOFVAC. Le diagramme 3 illustre la répartition des motifs de communication.
Diagramme 3 : Dossiers ouverts entre le 1er avril 2012 et le 31 mars 2013, selon le motif de la communication

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Comme par les années passées, le BOFVAC est venu en aide à des Canadiens de tous les coins du pays en 2012-2013. Le diagramme 4 montre que l’Ontario a été la source la plus importante de contacts, suivi de la Colombie- Britannique et du Québec. La proportion par province et territoire demeure à peu près constante depuis l’ouverture du Bureau en 2007. Environ 12 % de tous les contacts ont été établis en français.
Diagramme 4 : Dossiers ouverts entre le 1er avril 2012 et le 31 mars 2013, selon le lieu

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Apprendre des victimes
Les contacts avec les victimes permettent au BOFVAC non seulement de les aider, mais lui procurent aussi un éclairage précieux sur les enjeux et les difficultés auxquels les victimes font face. Ces échanges aident le Bureau à déterminer ses plans et ses priorités. Le diagramme 5 montre certains des principaux sujets abordés par les personnes ayant communiqué avec le BOFVAC.
Diagramme 5 : Cinq principales questions* au sujet desquelles le BOFVAC a donné de l’aide ou de l’information entre le 1er avril 2012 et le 31 mars 2013

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Les demandes de renseignements sur le rôle et les services du Bureau représentent 41 % des contacts et demeurent la principale raison pour laquelle les victimes communiquent avec le BOFVAC. La question des droits des victimes vient au troisième rang. Le grand nombre de préoccupations exprimées à ce sujet confirme une tendance que le BOFVAC constate depuis sa création et souligne l’importance d’aborder la question de l’absence de droits pour les victimes au Canada.
Rôle du BOFVAC : Les Canadiens ont cherché à obtenir plus de renseignements sur le rôle du Bureau et sur la façon dont il peut venir en aide aux victimes.
Autres ordres de gouvernement : Les interlocuteurs ont exprimé leurs préoccupations concernant des sujets qui relèvent de la compétence provinciale, territoriale ou municipale.
Droits des victimes : Les interlocuteurs ont posé des questions, ou ont exprimé leur insatisfaction, à propos des droits que le Canada accorde aux victimes d’actes criminels.
Demande de renseignements et/ou plainte au sujet d’un programme d’aide aux victimes : Les interlocuteurs ont exprimé leurs préoccupations quant au manque perçu de compassion, de respect et de dignité à l’égard des victimes; aux communications déficientes entre les fournisseurs de services; à l’insuffisance du dédommagement; aux dispositions législatives concernant la non-responsabilité criminelle; aux lacunes des services aux victimes; et aux obstacles à la participation au système de justice.
Renvoi à un programme existant de services d’aide aux victimes : Le personnel du BOFVAC a fait des renvois à des services aux victimes dans d’autres villes, provinces et territoires pour venir en aide aux victimes.